lundi 19 septembre 2016

Patrimoine (1)

Je vous ai déjà parlé d'Augustus. Augustus Saint-Gaudens, le père de la pièce de 20$. En or, elle vaut une fortune ! Je l'adore : elle montre une superbe Liberty inspirée de la Grèce, tenant de la main droite un flambeau, comme celui que brandit la statue de la liberté de Bartoldi. Main gauche un rameau d'olivier. Elle est éclairée par les rayons du soleil levant en bas. Des feuilles de chêne car Liberty doit être forte on s'en doute. 46 petites étoiles (des stars) l'entourent. Signature : les initiales ASG.


Seulement 1000 pièces d'or furent frappées à l'origine, dans les années 20. D'où leur prix. Des millions de $ ! Nos amis italiens ont repris le style liberty, mot qui n'a rien d'italien justement, pour désigner leur Art nouveau, le même nommé modernista à Barcelone, qui part chez nous de l'école de Nancy.


Là où Augustus sublime nos valeurs, c'est que ses mots clés sont Liberty d'abord. Il en a sculpté d'autres magnifiques, dont la Liberty qui précède le Général Sherman. Quand il ajoute : amor, et caritas, en latin, dans son oeuvre donnée à la France, aujourd'hui exposée au musée d'Orsay, il reprend la devise Liberté, égalité, fraternité.

soirée du Patrimoine,
samedi 17 septembre 2016
Ce sont trois de nos Associations qui reprenaient le thème d'Augustus samedi soir sous la Halle aux Grains : les amis de Saint-Gaudens à Aspet. Aspet connue pour le col célèbre emprunté par le Tour de France. Célèbre car un cordonnier, nommé Saint-Gaudens, partit de ce coin pauvre où il n'avait pas d'avenir, pour émigrer d'abord en Irlande ; ensuite aux Etats Unis. 700.000 migrants européens à New York en 1900 : les Etats Unis aspiraient nos migrants pour créer le nouveau monde ! Il y créa une boutique de chaussures de luxe, ça ne s'appelait pas encore la french touch, mais il attira les riches américains en quête du luxe à la Française et réussit tellement, qu'il fit faire des études artistiques poussées à son fils Augustus, le poussant à s'installer à Paris et forcément Rome.


Seconde association au titre américain : Daurat to Vermont USA, fondée à l'intérieur du Collège Didier Daurat, et promouvant les échanges linguistiques avec les jeunes collégiens du Vermont. Tous les ans, les uns et les autres se rencontrent soit en Comminges, soit à Cornish, la fondation créée à l'époque par Augustus, dans son domaine nommé Aspet, dans un paysage de montagne ressemblant à nos Pyrénées. Question : comment maintenir cette amitié Franco américaine de près de cent ans, née de notre Histoire, et ravivée par l'appui de nos amis américains depuis les première et seconde guerres mondiales ?

Voici : Memorial checks

comment avec Jason Glasser le monument revit grâce aux checks des collégiens


allez sur youtube !


84 ans d'amitié franco-américaine :
12 septembre 1932 ; 17 septembre 2016

Chez nous et ailleurs, les séniors jouent un rôle majeur dans notre tissu social, et se sont ralliés à cette juste cause, afin d'ouvrir des pistes d'avenir à nos petits-enfants.

Nous sommes dans le domaine de l'Art. L'art peut transfigurer les sujets les plus ardus. Nous possédons chez nous le plus grand mur de marbre des Pyrénées. Nous venons de tenter, imitant la nuit des lumières de Lyon, un son et lumières sur notre grand décor, un écrin de marbre de Saint-Béat conçu par l'architecte Louis Longuefosse, qui encadrait la sculpture de Pierre Feitu : l'Amérique et la France couronnant Augustus Saint-Gaudens, fondue par Vichy en 1943.

Peut-on reconstituer une oeuvre contemporaine, qui honorerait le prénom Augustus, le nom Saint-Gaudens, et la devise liberty ; amor ; caritas ?

on va tout faire

pour que ce rêve aboutisse !



avec un bon projecteur, on restitue le monument de 1932
en vraie grandeur