lundi 2 mars 2015

Petites bouffes (2)


Normalement, un tel sujet est inépuisable. Encore faut-il trouver des arrangements un peu différents de la cuisine de tout un chacun. 

Voilà quelques exemples des jours passés, intégrant hier, la fête des grand-mères : on avait tous eu la même idée : acheter l'un des narcisses. L'autre des jonquilles. Bien beau, mais le must, dans l'attente de Pâques : une belle épaule d'agneau (des Pyrénées) ; la cuisinière a été à bonne école : elle met de l'ail partout, c'est délicieux !





A vrai dire, il n'est rien resté, dont la souris, le morceau le plus raffiné, (direct pour l'étudiant, il a besoin de forces) !


Sinon, vendredi, jour de poisson, il restait de la choucroute de la veille jeudi, jour de choucroute (normale) : achetée chez Monsieur Casino, agrémentée avec des tranches de rôti de porc à la place du jambon : délicieux !

Eh bien, je vais chez ma supérette. Le merlu est bradé 6,9 Euros le Kilog, à condition de l'acheter entier, car coupé en darnes, le prix passe à 9,9 (il faut trancher, boulot inscrit dans la liste de la pénibilité), ce qui n'est rien à côté des 14,9 Euros en période normale (en période normale le prix n'est pas bradé : on commence à s'apercevoir de la raréfaction des ressources marines, le prix monte, cela préfigure bien le fait que si le Président rate en fin d'année sa conférence sur le climat, c'est mal barré pour manger du poisson au cours des années futures). Je kiffe la poissonnière, et lui prends les dernières darnes, Je reviens donc avec 3 darnes de merlu.

Idée (géniale) : utiliser les derniers restes de choucroute (j'en avais trop acheté) et avec le merlu au four, ajouter la choucroute : une choucroute de mer ! Avec le citron, c'est une merveille, on se serait cru à Concarneau ! Concarneau en Comminges, faut le faire !




Sinon, pour les jours difficiles (qui nous attendent encore), je vous présente un trésor : un pot de poule confite, amoureusement préparé à Saint-Paul lès Dax il y a plusieurs mois. Il suffit d'acheter des poulets, et de les faire confire, ce qui nécessite un matériel assez spécifique, et de la place, tous ingrédients disponibles ici.


Pour finir, quelques bugnes ; et une crème renversée, un peu de sucré pour le dessert marque la fin d'un bon repas.




J'ai oublié de vous dire qu'ici, le camembert se mange sur une tartine, avec un cornichon par-dessus. J'ai supprimé la tranche de saucisson d'autrefois, à cause du docteur qui me déstabilise avec ses principes !







bonne fête des (grand) mères !