samedi 1 novembre 2014

Arts du feu à Martres


Session 2014
la Vénus prêtée par la Mairie avec son nez refait

Déjà  nous nous rendions à Martres tous les ans. Désormais, ce n’est plus seulement un plaisir, mais un devoir : Madame la Secrétaire d’Etat « chargée du commerce, de l’artisanat, de la consommation et de l’économie sociale et solidaire, auprès du Ministre de l’économie, du redressement productif et du numérique », étant ici dans ses terres, nous voulons absolument voir de près les artisans qu’elle a réunis à Martres. Un espace est réservé à la création, et effectivement ils présentent de superbes œuvres d’art. Très haut niveau. Nous en revenons, il reste demain dimanche pour y retourner (pour approfondir) !

Les arts du feu commencent avec le fer forgé : à l’entrée, des jeunes s’exercent à trois à alterner leurs coups de marteaux sur l’enclume, avec une belle cadence. A l'intérieur, un jeune potier s'exerce à la fabrication traditionnelle d'un pot sur corde.

































Nous nous arrêtons devant le travail d’André Delrieu, qui est associé à Mario, forgeron d’art à Vic sur Cere, dans le Cantal. Ils fabriquent, associés à un tapissier, de superbes canapés, exactement comme on en rêve, même qu’on en aurait besoin de deux. La monture est en fer forgé, admirablement patiné. Les tissus et les teintes conçus à l’unité. Confort inégalable. Le prix ?  …3750 Euros l’unité, nous voilà partis pour 7500 Euros : le prix d’une voiture (d’occasion) ! André nous raconte sa bataille avec les taxes, et les prélèvements inouïs auxquels il doit faire face chaque mois. L’acheteur, lui, va devoir payer 750 Euros de TVA (sur chaque pièce). Tout le monde est mis à contribution, cela ne va pas être aisé de trouver un acquéreur, du moins dans les classes moyennes (même supérieures) qui vivent ici !

















Voici deux lampes de Catherine Magnani. Elle n’aime pas trop que je les photographie, de peur qu’un artisan (chinois) les recopie suivant la bonne habitude de nos amis d’extrême orient. C’est imaginer que nos amis (chinois) consultent mes images (ce serait très flatteur si cela était le cas) ! De plus, les photographes auxquels elle fait appel d’habitude, disposent d’appareils sophistiqués, d’éclairages également professionnels, de fonds adaptés, bref, mes approximations d’amateur l’inquiètent. Surtout que photographier du vitrail ne saurait s’improviser, -« le photographe doit savoir capter les reflets ». Je vous renvoie cher lecteur au site www.colorlamp.fr pour profiter du professionnalisme (des véritables professionnels). Pardon pour les deux seules photos (bien banales) que j’ai pu prendre à toute vitesse, avant de me faire expulser d’un très beau stand !


Claude Laniesse, céramiste à Monfaucon (Hautes-Pyrénées) est sympathiquement coopératif. Il m’autorise à photographier, et je m’engage à lui envoyer aujourd’hui même sur son email les photos où il pose en tenant une théière, et de ses autres créations. Superbe dessin. Matière très belle, les plats vont au feu. Superbes couleurs, tout l’univers chinois est évoqué, depuis les yeux du paon. Le crapaud (chinois). L’éléphant et le tigre. J’ai gardé pour finir deux superbes nus, quels motifs décoratifs pour rêver ! Je lui souhaite à lui que de (riches) chinois le repèrent grâce à ces quelques vues !
















































l'éléphant







le tigre

















Les arts du feu incluent un aligot aveyronnais tellement bon, qu’il termine dans la bouche par un petit goût de vin blanc. Nous en achetons deux parts, avec des saucisses grillées, que nous emmenons à la maison pour les arroser d’un cidre breton  bien frais.

Je reviens avec un carnet d’adresses rempli

dommage que le règlement (consécutif) de la Taxe foncière suivie de la taxe d’habitation

(dont le total est exactement celui d’un canapé d’André) …

… m’ait ôté toute velléité d’acheter quoi que ce soit !

j'irais bien visiter un jour le château de Claude Laniesse !
je pourrais mieux photographier cette belle personne !
ainsi que sa cousine !