dimanche 15 septembre 2013

Marée basque














Il existe à Ciboure un endroit magique : il faut aller à la Coopérative maritime, difficile d’accès pour les voitures avec tous ces encombrements. Se garer. Marcher à pied : on est devant les Affaires maritimes, au milieu des coopératives, et des représentants de moteurs Baudouin.
  
















d'un côté : Ciboure
Les pêcheurs à pied sont nombreux, installés autour de leur camionnette, à manger leurs repas comme à la maison car ils ont emmené leurs épouses, et l’inaction leur commande de cuisiner pour leurs époux. Un époux repu est toujours un époux badin, les hommes sont concentrés sur leur bouchon comme si leur vie en dépendait. Les épouses font la causette en nettoyant la vaisselle à l’eau de mer.
  


D’un côté, on voit les quais de Ciboure, derrière les mâts et grues de mises à l’eau. L’entrée du port, flanquée par les phares Art déco. Et si l’on traverse, c’est le port de Saint-Jean de Luz, en face.

à droite, l'atlantique, le fort de Socoa, derrière l'entrée du port

il suffit de se retourner : c'est Saint-Jean de Luz

Les bateaux rentrent à toute vitesse car c’est l’heure du repas, et les patrons crèvent la dalle. Comme avec leurs voitures, ils font des créneaux, rentrant en marche arrière sur leur anneau privé. Nous sommes samedi, et le week-end a commencé pour eux comme pour nous. Ils se fichent du décor, ils en ont l’habitude, peut-être poussés à bout avoueraient-ils qu’ils en sont blasés ? (il faudrait vraiment qu’ils soient déprimés !)


le pêcheur est sous la canne à pêche, pendant que le bateau recule pour s'amarrer

Nous sommes passés à la Halle en arrivant, exposition de légumes magnifiques ; exposition de voitures, j’admire la Masérati que vient d’acheter un patron pêcheur. Exposition de poissons, frais et ventrus.


C’est toujours aussi merveilleux

La marée basque !

la Masérati 64 près de la Halle aux poissons