vendredi 12 avril 2013

B14 neige : point d’étape


En ce moment préoccupant où les concessions automobiles se vident, où la consommation se rétrécit, et où les Ministres détaillent leur patrimoine, j’ai réouvert (fictivement) l’usine de Levallois, pour continuer mon prototype. Je suis dans la période créative où les formes se consolident, et les détails se précisent. Nous sommes encore dans le laiton et la tôle, et j’ai tenu à consolider la pièce centrale représentée par la cloison pare-feu prolongée par le pare-brise : la pièce d’origine est celle de la limousine, et dans le Jouet elle est consolidée par le toit au-dessus ; et par les portières latérales. Là elle doit tenir toute seule, et j’ai du donner de l’épaisseur aux quatre côtés, notamment la partie au-dessus du pare-brise. Ainsi elle est épaisse ; bien rectiligne ; et tient le choc.


C’est le moment de laisser passer la colonne de direction. Et placer les éléments principaux du tableau de bord : la poutre transversale d’acajou élément habituel de décoration des B14. Deux interrupteurs à gauche du volant pour mettre le contact et allumer les phares. Quatre cadrans et l’emplacement des deux leds : vert pour le contact ; et rouge pour les phares, qu’il ne faut pas laisser allumés faute de retrouver la batterie à plat le lendemain matin. Longue hésitation : casquette ou pas casquette ? Le plus simple était de ne rien faire, le plus réaliste de la poser, c’est fait.


Les tapis de sol sont découpés, et on aurait envie (je vais céder à cette envie) de poser la garniture de cuir des sièges, ça va les changer complètement. J’ai les poignées montoires nickelées pour visser de chaque côté du pare-brise, et je regrette déjà la pluie qui m’éloignait du jardin, car il me faut penser à des tas d’accessoires, nourrice d’essence ; skis ; bâche pour la nuit (je ne vais pas la laisser découverte pour qu’elle prenne les intempéries).





J’ai retrouvé ma photo à dix ans, c’était hier !


Comme me l’a écrit Ondine pour mon anniversaire (le dernier)

On met longtemps à devenir jeune !

pas de chance, c'est une Mathis, mais...
...rien ne l'arrête...aussi !