lundi 7 janvier 2013

Las mariposas de Falero

...et de Bouguereau...
Je viens de découvrir Falero (il était temps !), je vais  poursuivre en espagnol, sa langue d’origine, vous allez voir c’est tout à fait compréhensible : Luis Ricardo Falero (Granada, Andalucía, 1851-Londres 1896) fue un pintor español del siglo XIX. Estudió en Richmond, Inglaterra, y en Francia, donde desarrolló una pintura de diversas figuras femeninas, basada en lo fantástico y lo oriental, destacándose sus desnudos.

Certains n’hésitent pas, et toujours en espagnol, cela donne : La Exaltación del Desnudo Femenino.

j'ai choisi l'allégorie de la peinture...car pas trop dénudée...!

Je vous avais promis du beau, il est possible que cette Exaltación  en fasse frémir quelques uns ! Il ne s’agit, rassurez vous, que de peinture, certes très réaliste, mais cela reste somme toute pudique, pas davantage que ce que vous avez pu observer sur les plages cet été. Les figures féminines sont tout simplement très jolies ; les corps bien faits ; les cheveux naturels, et la peau fraiche. Dans une certaine mesure, on retrouve les thèmes de Bouguereau, vous connaissez Bouguereau ?


















Peintre français, prénommé William (qui fait anglais) ; et Adolphe (bien français.) Même période d’ailleurs (1825-1905). Même intérêt pour les scènes de plage également, avec la Vague (1896) et mieux encore la naissance de Vénus. Tous les deux peignent les nymphes, dans un style très naturiste, et qui dit nymphes dit satyres, ou même satyre au singulier celui-ci a l’air bien empêtré avec ces quatre jolies filles qui cherchent à l’attirer dans une partie…de scrable ?

apparement, cette naufragée a bien survécu, et attend un (gentil) sauveteur pour lui apporter un maillot
Décidément, nous restons bien pudiques, bien après mai 1968, dans nos représentations officielles des corps des deux sexes !

Comme j’ai commencé l’année par des vœux papillonesques, je me dois de poursuivre dans cette voie. C’est Falero qui s’y colle, avec des références très documentées comme je vais vous le démontrer.

Je vous ai déjà parlé de Vanessa io, et des larmes qui baignent ses yeux. http://mesamispapillons.blogspot.fr/2011/01/io.html .  Voici l’image qu’en donne poétiquement Falero.























Il existe un papillon célèbre à Madagascar, c’est Chrysiridia madagascariensis : le voici, et la représentation que donne notre peintre de ses célèbres irisations :

Il y a aussi Argema mittrei, le vrai un peu arrangé, et la toile de Luis Ricardo.



















Et pour finir, chez les satyridae toujours eux, de Colombie cette fois, les vrais, dont les ailes sont quasi transparentes ;  et la nymphe-papillon.









 








je reviens à Bouguereau, avec Zéphir
et ses ailes de satyridae





















Je vous laisse pour cette fois, avec cette citation de Nicolas Poussin :

                         "La pintura es la amante de la belleza y la reina de las artes"

Je suis sûr que maintenant, vous comprenez l’espagnol ?