jeudi 19 juillet 2012

mais où sont les papillons ?

J’ai pris ces photos pour papa Roger, car je sais que privé de jardin, il aime faire le point de la végétation, et admirer en gros plan la nature sous toutes ses formes.




















La joubarbe a tellement hissé sa hampe florale qu’elle en meurt ! fatalitas ! D’autres poussent allègrement, tant mieux. Les bignones bien arrosées sont en pleine fleurs. La lavande sent comme dans le midi. Tiens, on a des visiteurs, qui campent sous le vieux cèdre en humant son odeur de thérébentine ! Et le salon (d’été) est prêt aux réceptions nocturnes !





Un drame (silencieux) me paraît aussi pire…dans un genre différent…que la fermeture (programmée) d’Aulnay : pas un papillon (les fenouils sont vides) ; pas une abeille ; un vague bourdon ; quasiment pas de mouches, et même de guêpes pourtant attirées par l’eau…

Je crois bien, année après année, que les papillons se meurent : j’ai entrevu Machaon (un solitaire) hier, mais comment dans ce désert démographique un monsieur peut-il rencontrer une dame…pour perpétuer la race ?

Il n’y a que chez les humains que l’on imagine marier les messieurs avec les messieurs pour adopter des enfants conçus par de tierces dames. A une époque où les hétéros, Président en tête, refusent de se marier. Chez les insectes, cette plaisanterie ne fonctionne pas, mais pas du tout…

pas grave me direz vous,

la terre tourne ; les médias bavardent ; Thierry Peugeot va devoir rendre des comptes :

il ne vend pas assez de voitures !